Il est le souhait de l’ancienne chef du culte shintoniste Shinji Shumeikai, Mihoko Koyama. Maison Koyama est une famille du fondateur de la secte qui avait formé une fortune personnelle de 50 milliards de yens par les dons de ses croyants (qui est appelé aussi « sacrifice de soi »).
J’avais visité le Miho Museum, il y a quelques années et j’avais été fasciné par l’intégration de ce bâtiment de I. M. Pei sur l’harmonisation entre l’architecture et la nature. Japon traditionnel harmonisé à la parisienne. Résultat, avec cette collection, le styliste fait fusionner l’urbain et l’organique, la tradition et la modernité, le futurisme et la poésie.
l’historien du Japon ancien Pierre-François Souyri explique que la tradition se réfère à « des usages qui ne ressemblent pas aux nôtres ». Onsen (Bains publics au japon), baguettes et courbettes (Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles on peut se courber devant un interlocuteur au Japon, afin de montrer une marque de respect ou d’humilité dans le rapport social) feraient donc partie de cette longue liste concernant l’archipel japonais, mais cela ne signifie pas qu’ils soient forcément vécus comme une allégeance à d’anciennes coutumes.
Avec la culture japonaise comme les samouraïs, les costumes traditionnels, ou encore les arts martiaux, entre autre, après les japonais à Paris, voila les Français au Japon Normal non ?