C’est la petite chinoise qui monte, qui monte, qui monte… Guo Pei, fille de l’Empire du Milieu et la plus parisienne des chinoises de la capitale rendait sa copie à l’Hôtel Salomon de Rothschild.
Les riches douairières nouvellement promues par leur fortune, sans leurs mandarins, viennent dans le Royaume de Louis XIV pour y être couronnées ou adoubées par la France du luxe et du bon goût.
Une femme à ma gauche de la famille Ding Ding, habillée dans une robe d’un grand couturier qu’elle avait d’eu enfiler à l’aide d’un chausse pied, faisait de la pub pour le bibendum Michelin en bousculant allègrement les people déjà assis afin de regagner sa place.
La créatrice concentrée à ne pas nous esbroufer cette saison nous rend une collection digne de la Haute Couture française à la fois en maîtrise des métiers d’art et par la justesse de vue et l’équilibre de son défilé.
Voici donc la cinquième saison la plus aboutie de Madame Guo Pei. Je parie que la prochaine fois lorsqu’elle aura mis fin à ces quelques chinoiseries, elle sera une des créatrices de mode les plus en vue de la mode française. Caroline Scheufele avait tenu à parer les robes de Guo Pei de la collection dernier cris de Chopard.
Toutes les femmes présentent n’avaient qu’une envie se faire Choparder, un désir de fleuve jaune pour se jeter dans une rivière de diamants.
Anonymode