CHANEL, LE DOGME DE LA TRANSPARENCE

Je tiens plus que jamais à montrer ma chatte aux pouffes de la haute, aurait déclaré Karl Lagerfeld pour la présentation de sa dernière collection ‘prêt-à-porter’. « Ach » je n’ai pas dit porter mais « prêt-à-poster car demain les robes de Chanel seront toutes expédiées par des Amazon ». Cela n’est pas la même chose. « Das ist unmöglich »‘ ces journaleux je les ferai mettre dans des « quand » au travail pour enfin pouvoir faire quelque chose de plus positif que de ‘Bavière’ sur mon compte.

C’est le moment le plus existant de la Fashion Week de Paris, là où Karl nous emporte dans son délire de mode, et où le couturier fera certainement un tabac sur les médias sociaux, car Karl a toujours du bon tabac dans sa ‘tabavière’. Le Hamburger qui a « pognon sur rue » en France mais surtout à Monaco, nous gratifie d’une année de plus à la tête de la maison Chanel pour toucher la ménagère de moins de cinquante ans qui, en fait, a plus de 80 et moins de trente après opération esthétique.

Bref, les jumelles arrivent au Grand Palais pour voir ce que le kaiser nous a réservés, après la fusée, la Tour Eiffel, le casino, et peut-être cette fois-ci ce sera un champs de ruines en prévision de la maison Chanel à très court terme. « Hallo, ici c’est Pierre, c’est pour te dire que de Bascher n’est pas en enfer ! Pierre qui ? Pierre Bergé. Tu sais le mec de St Laurent. Je suis actuellement en enfer et je ne connais personne. » « Ach ! cela doit être une plaisanterie ‘télépho-nique’ ta mère. Pas Droleeee du tout.

Cette saison une « casse Kad » dans la jungle, me dit la Vicomtesse pensant que le kaiser voulait casser notre humoriste préféré Kad Merad. Donc je disais après le flot de délire passé, voici la collection : le tweed, le tweed et le tweed qui a toujours été très cher à Gabrielle Chanel, et Karl Lagerfeld a conservé son héritage depuis des décennies, incluant toujours ce tissu dans ses collections de prêt-à-porter et haute couture, un tweed pour un tweet. Cette saison, les modèles sont avec des franges et avec des couleurs pastelles douces, comme la menthe verte du diabolo de son enfance, le bleu du ciel et surtout, un clin d’œil à son prochain voyage, et  le jaune pâle de la Chine, le premier marché de la maison.

L’amour de Karl Lagerfeld pour les accessoires transparents et plastiques n’est pas passé inaperçu. Des bottes de pluie en pvc montante aux genoux avec des sacs de provisions et des chapeaux safari transparents. Mais a-t-il voulu nous faire un message ? ‘c’est par transparence que l’on découvre des éléments de sa propre vie, et que l’on apprend sur soi’, peur-être une maxime chant du cygne, qui sait ?

Anonymode