Un effet mousse de Lee Bul pour Christian Dior, qui fait mouche mais, surtout plouf. Car, en effet, utiliser une technique que j’ai toujours attribué au Grand Franck Sorbier, il faut être bien présomptueux ! Dior prend des artistes, trop orgueilleux pour être des talents et trop paresseux pour travailler eux-mêmes. Croyant qu’il avait découvert Lacenaire, voici la « Bul du pet » pour un Lady Dior donné à n’importe qui pour n’importe quoi. Mais, pas étonnant que la Maria ait été touchée par cette Bul aussi légère que le savon, car la Maria avait déjà copié la scénographie de Franck lors de la dernière collection ainsi qu’un modèle deux saisons passées.
A force de prendre des gens sans diplôme et sans culture dans cette profession, c’est la porte ouverte à ceux qui ne savent pas que le « maître d’art » l’est justement pour ces effets incomparables mais visiblement copiables (il est vrai que l’on ne copie que les meilleurs). Après l’annonce de Rousteing en Haute Couture, plus rien ne devrait nous étonner, même les pires horreurs intellectuelles, mais il est vrai que les ignorants ne doutent jamais d’eux-mêmes, et que le pire n’est jamais sûr.
Le pillage devient institutionnalisé par des bœufs enragés, non pas par nature, mais par entrainement, là où l’on envoie la couture aux latrines. Qu’il mange la création des autres ne me gène pas vraiment, mais le seul ennui c’est qu’il la vomisse en ordure sur nous. Une fable qui n’est pas de La Fontaine mais une fable de robinet, le chaînon manquant entre le singe et l’homme. Pour eux, une escroquerie est une bonne affaire qui a rencontré une mauvaise loi.
Anonymode