Pour le recyclage, Jean-Paul s’y connaît ! Il a recyclé les idées des autres toute sa vie, et concernant les trompe-l’œil, déjà à l’époque, il avait plagié Vasarely, tellement magique. Devant des Bimbos incultent, il s’en attribue les dessins, mais au « Front Row » de ces donzelles qui va comprendre que c’est l’artiste de génie Victor Vasarely dont il s’agit ! Des trompe-l’œil sur la fourrure pour mieux la promouvoir, trompe-l’œil est le mot juste d’une collection qui trompe non seulement la vue mais également, les gogos archi friqués qui viennent pour le show.
Maudit soit le « Couseur », dont la preuve sortant de son aiguille, tenaille la mode sans rime malgré Minerve. De ses lourds Nogent, martelant le bon sens, il a fait de la couture une prose en douze pieds alors qu’il faudrait compter en « verres ». J’ai assez de courage pour regarder au-dessous de moi, et cela me donne une mauvaise envie de décrire les modèles comme ils sont : des vêtements de « Couture être » affamés qui déforment le métier en fripier plagiaire et tartuffe achevé. Un « Gonthier de Baignaux » qui a expiré devant nos yeux, et qui remplit encore à présent tous les théâtres des équivoques dont on ne finit jamais de soigner l’affectation des yeux de ses contemporains. Si on découvre que le Kaiser avait entièrement reconstruit son histoire, vous pouvez imaginer la vraie histoire d’un fichier JPG.
Mais, qui sait qu’en 1890 pour correspondre au canon de la beauté, une femme devait avoir une taille fine, extra-fine, tellement fine qu’il fallait lacer les gaines jusqu’à l’étouffement. Et les élégantes tombaient parfois en pâmoison… à bout de souffle. Un orthopédiste, Auguste Claverie, voulut changer tout cela, et créa le corset sur-mesure. Il avait sa boutique au 325 Faubourg Saint-Martin. Il est probable que le créateur qui a investi les lieux ne connaît même pas cette histoire alors qu’il y a ses bureaux depuis plusieurs années.
Anonymode