Fabuleux petit monde du Blogging qui, au fil du temps, ne se bonifie pas, c’est le moins que l’on puisse dire! Avant de lancer mon magazine en ligne, j’avais un regard très candide sur la profession : je pensais que c’était une grande communauté qui sortait le soir dans les boîtes de nuit dans une ambiance de fête, et ne dit-on pas que Paris est une fête ? Mais, c’est comme partout, il y a des gens cools, bienveillants et d’autres qui le sont un peu moins. Entre les nouveaux chômeurs qui gravitent autour des shows, les demi-mondaines « Russe Koff » pouffiasses de moche, et les fausses brunes diffuseuses de conneries en spray, le milieu est tout à fait croquignolet.
Les marques ne sont pas en reste, et attisent les rivalités pour mieux profiter de leur audience qui ne touche aucun de leurs clients de toute façon. Il en est de même avec les attachées de peste et leur tête d’ampoule non recyclable. Tout ce petit monde se prend pour des stars croyant être le phénix des hôtes de ces oies. Vous comprendrez maintenant pourquoi j’ai pris le nom « Anonymode » car mon égo, qui existe certes, n’est pas démesuré au point d’essayer de briller plus haut que mon culte.
Mais, à finir par inviter n’importe qui les marques, comme un bon balancier, (les excès engendrent toujours les opposés) feront un virage à 180 degrés pour retrouver enfin les Ebe D’orsay d’antan, le Fady et Consorts qui étaient les terreurs de plumes de la profession. Ils avaient, il faut le dire, une grande connaissance de la mode et de son environnement, et, surtout, une grande culture.
Y-a-t-il une volonté des marques d’élever le débat ou de le laisser dans le caniveau de ces Montespan ? En voilà une bonne question ? Moi, je crois que les marques préfèrent un bon crétin plutôt qu’une personne cultivée, qui pourrait « Oh Grand Dieu ! » dire des vérités premières. A l’image du nombre de vilenies, que l’on me laisse dans la section « Gossips » du site, sur les turpitudes de certains et que la décence et la loi aussi, mais surtout mon éducation m’empêchent de publier. La grande question est donc qui dans les maisons parmi tous ces incultes va choisir des gens de culture ? Voilà une bonne question, non ?
Anonymode