L’art de la honte ou la honte de l’art! Voici le comble pour un égyptien, avoir un papy russe, et quand celui-ci s’appelle Bergé vous pouvez vous faire enchrister. Voilà un trafic d’antiquités évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros démantelé, qui va secouer le milieu de la mode, avec cinq interpellations, pour des centaines d’antiquités vendues notamment par la maison Pierre Bergé qui avait pillées en Égypte, en Lybie, au Yémen ou encore en Syrie.
Un dossier titanesque sur lequel les enquêteurs de l’Office Central de Lutte contre le Trafic des Biens Culturels travaillent depuis plusieurs années. Des centaines d’antiquités vendues notamment par la maison de l’ex-propriétaire de la maison St Laurent et compagnon d’Yves. Piller des œuvres au Proche-Orient, alors que Pierre Bergé attaquait quiconque osait ré-interpréter les modèles de la maison. Œuvres ensuite revendues sur le marché de l’art en France via entre autre, la maison de ventes aux enchères de l’homme d’affaires Français avait créé. Un trafic qui a généré plusieurs dizaines de millions d’euros depuis des années.
Dans cette affaire, cinq personnes ont été interpellées hier. Il s’agit notamment du directeur de la maison de vente « Pierre Bergé et Associés », et d’un de ses experts. Ce dernier est suspecté d’avoir « maquillé » le passé de certains objets afin de les revendre, trois autres personnes dont un grand marchand d’art parisien, sont également en garde à vue. Une bandes « Velpeau » ou vieille peau, pour des antiquités égyptiennes, cela fait sens.
Une information judiciaire a été ouverte en février à la demande du parquet de Paris pour : recel de vol en bande organisée, association de malfaiteurs, blanchiment en bande organisée, faux et usage de faux, et omission de mention par le vendeur sur le registre des objets mobiliers. Même Post-mortem, Pierre Bergé fera parler de lui.
Anonymode