Voilà, effectivement, la guerre qui pointe son nez et jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard, nous attendons et écoutons ces hommes et femmes politiques qui veulent prendre nos vies !
L’histoire de l’homme est faite de cycles catastrophiques qui se répètent inlassablement ; qu’il s’agisse de la chute de l’Empire Romain, de la Grande Peste, de la Guerre de Trente ans ou de la Shoah….
Après la première guerre mondiale qui devait mettre fin à toutes les guerres, nous en avons eu la deuxième guerre mondiale. Nous voilà au seuil du précipice de l’enfer, sans doute l’avons-nous même déjà franchi. Si nous refusons de nous en rendre compte, c’est que nous n’avons qu’un souvenir que nos parents ont effacé sur trois générations de notre mémoire.
Voilà le schéma annoncé jusqu’à la catastrophe : Poussez les gens à croire qu’ils ont perdu le contrôle de leur pays et de leur destin, puis chercher un bouc émissaire, un leader charismatique qui va s’approprier cet état d’esprit, et mettra en oeuvre une répression sur les minorités.
Le leader va tenir des discours très généraux et cultiver la colère et la haine. Bientôt, les masses commenceront à agir comme un seul homme, sans aucune logique dans leurs actions, et plus rien ne pourra les arrêter comme une machine infernale.
On pense à Hitler mais cette vision marche aussi bien pour Poutine qui construit un culte de la personnalité autour de lui comme le nouveau Président Trump, qui, à l’écouter, veut rendre sa grandeur à l’Amérique en jetant les latinos et les immigrés aux ordures.
Que peut-il nous arriver ? Suite à l’élection de Trump, Marine Le Pen remporte les élections en France. L’Union européenne, fracturée, doit empêcher une guerre en Europe et joue un vrai rôle dans la répression des ambitions militaires de Poutine. Des sanctions économiques vont avoir un réel impact sur l’économie Russe, en même temps.
Le pays devient isolationniste, ce qui affaiblit l’Otan. Poutine, face à l’émergence d’une crise économique dans son pays suite aux sanctions de l’Europe, va chercher à fédérer son peuple contre les pays Européens qui les étranglent. Il finance des activistes d’extrême droite anti-UE en Lettonie, qui suscitent un soulèvement des Lettons d’origine russe dans les pays Baltes. La Russie y envoie alors des «forces de maintien de la paix» et des «camions humanitaires», comme en Crimée…
L’Otan met du temps à réagir et Trump ne veut pas que l’Amérique s’en mêle. Devant l’absence de résistance, la Russie avance en Lettonie, puis dans l’est de l’Estonie et en Lituanie. Les États baltes déclarent la guerre à la Russie. Ils n’ont pas d’autre choix, ils viennent envahir l’Europe. Quel camp choisira la Turquie ? Et comment réagira l’État islamique face à une guerre en Europe ?
Qui sera le premier à appuyer sur le bouton?
Les historiens reconstitueront la chronologie et l’enchaînement logique des événements. Puis, ils se demanderont comment nous avons pu être naïfs au point de ne rien voir venir. Comment nous avons pu rire au nez de ceux qui déclenchent des sirènes d’alarme en avertissant que le Brexit, ou Trump, augurent des catastrophes. L’humanité est ainsi faite. Elle ne parvient jamais à éviter de provoquer sa propre perte.
Pourtant après chaque cataclysme, auto-infligé ou non, les humains reprennent le dessus, continuent, et avancent, et le plus souvent, progressent, un peu d’optimisme quand même, mais après combien de morts ? Vous ne pourrez par dire : on ne nous avait rien dit.
Anonymode