L’ACT COUTURE NOTARIAL

Voilà, sans aucun doute, un essai de création pour attirer l’attention sur une couture qui n’en vaut pas la peine. Une copie de « Jacques-manuche nuche » accouplée à Guo Peï, pour une confrontation entre la force du désir et la fragilité technique, adossée à l’horreur physique, mais il est vrai que l’horreur est humaine. On imagine le clapotement d’un égout servant de déversoir, qui s’éparpille dans une gerbe de gouttelettes et qui s’accroche au Covid-19 qu’un morpion sur le pubis de Minerve ne pourrait pas porter.

Label fondé par Luca Lin et Galib Gassanoff en 2016 en Italie, et on peut se demander si cette collection est le résultat de l’inspiration d’un labeur qui travaille comme un muscle à la place du cerveau « Croate comme dirait le corbeau » ou d’un effort continuellement renouvelé et entraîné à produire des neurones au chômage technique. Les couturiers du « bluff sur le moi », enragés du laid, non pas par nature, mais par un entraînement rigoureux, fixateur du goût des autres ou l’histoire d’une illusion. Voilà un spectacle irréel adapté uniquement aux plaisirs d’un œil abusé, où l’on nous impose l’image d’une bourgeoise sortie du ruisseau qui n’a jamais connu que Fulbert au lieu de Flaubert.

Nous pensions voir de la couture, mais finalement, nous sommes rentrés dans un monde étrange qui réside non loin des latrines. Il est vrai que les collections se suivent mais ne se ressemblent pas ! Act N°1 en voilà un vrai nom qui détermine son futur car après le premier acte il est probable que l’on voit apparaitre le notaire, mais pas de deuxième act. Un mal, pour un bien, peut-être ?

Anonymode