Le défilé de Fendi ouvre avec Bella Hadid habillée d’une robe vaporeuse en mousseline de soie bordée de petits volants, et capeline en mouton et ce n’est certainement pas ce que j’aurai choisi dans la collection pour démarrer le show. Kim Jones fait son tour de chauffe sur la marque Fendi, « la Ferrari de la mode », en dévoilant une collection à la Karl, sexy pour un automne qui sera serré à la taille.
Des couleurs mêlant des tons de menthe, rouge et fauve font oublier toutes ces années qui faisaient rêver la mode en Soulage, et qui, pour Fendi, était dominée par le blanc et le camel. Il est vrai que les ventes au Moyen-Orient sont légion et « Camel makes sense ». Ayant eu accès aux archives de Karl Lagerfeld, le Britannique réalise une collection inspirée de Memphis et une autre centrée sur la mousseline. Ne me demandez pas les dates, j’ai oublié, honte à moi, mais Karl était trop prolifique pour se souvenir de chaque collection croisière et tutti quanti.
Jones avait soigneusement étalé les croquis originaux du Kaiser sur une table dans les coulisses, pour les scribouillards comme moi qui auraient l’outrecuidance de dénigrer sa collection. Mais, une fois que la Hadid fut passée, la collection se révèle formidable, avec des découpes sur le devant accentuant la taille, et des cols de vestes boutonnées jusqu’à la gorge, ajoutant un air de mystère pour un voyage sur les choses de la vie.
Tweed graphique et bottes hautes de « Sept Mieux » comme écrit ma voisine, les jupes crayons et les sacs Peekaboo, offrant une nouvelle tendance du chic. La fourrure a finalement fini par apparaître en sacs à main, notamment sur un sac Baguette pour marquer le 25e anniversaire de sa naissance. Adèle et Eduardo seraient conquis. Ma voisine me demande c’est quoi « Peekaboo » je lui ai répondu la version féminine de « Pikachu », elle me regarde comme si mes connaissances étaient un puit sans fond. Mais dans quel monde Vuitton !!!
Anonymode