Comme pour vous absoudre de la responsabilité éventuelle, les jeunes nous lancent un « t’inquiète (tkp) » pour nous dire en réalité : ne t’inquiète pas tu es dépassé et, par conséquent, je m’occupe de piloter ta vie.
C’est avoir un avis sur tout et surtout un avis de ces jeunes vous regardant de haut de leur savoir pontifiant mais sans réelle valeur. La plupart du temps, ce « t’inquiète » est suivi par la catastrophe que vous aviez prédite, et cela finit par nous agacer foncièrement.
Quand la catastrophe annoncée arrive, c’est toujours les mêmes qui réparent les dégâts. C’est ce t’inquiète qui vous dédouane de l’expérience de vos aînées, un t’inquiète que personne de nos âges ne comprend, car il est lancé à notre compréhension dans un monde que nous ne comprenons plus. A la place, on pourrait dire » Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… », ou par exemple :
Moi, je vous le dis tout de go, je prends en charge ce problème et j’en serai responsable. Mon petit papa, chéri, ne te formalise pas, je sais que je vais pouvoir gérer ce problème.
Ne rien demander, et ne se plaindre de personne, est une excellente recette pour être heureux. Avant de demander une chose à autrui, interroge-toi sur ce que tu lui apportes !
Qui demande sans besoin, sans nécessité, ne mérite point de ménagement. Oser demander l’impensable, l’incroyable, l’inouï, c’est ouvrir l’autre à toutes ses ressources.
L’égoïste n’est pas celui qui vit comme il lui plaît, c’est celui qui demande aux autres de vivre comme il lui plaît.
Bref – Voilà ce qu’à peu près, vous auriez pu me dire si vous aviez un peu plus de lettres et d’esprit. Certains me diront que ce texte est un bonbon. Il est vrai !!! mais n’y-a-t-il pas beaucoup de gens qui devraient s’appeler Kinder, vu le nombre de surprises qu’ils nous réservent…
Anonymode.