Le chic inimitable d’un style discret et flamboyant : deux mots dichotomiques, mais, pourtant, bien là dans la collection. Guillaume Henry qui a ressuscité la maison Carven, présente sa collection pour Nina Ricci, misant sur l’élégance et la sobriété. Le résultat est époustouflant de compréhension de la marque.
La Paris Fashion Week continue avec le défilé des collections de grandes maisons de prêt-à-porter et depuis quelques semaines, elle envahit les réseaux sociaux par sa communication mettant en avant les derniers préparatifs des shows à venir. Son directeur artistique, Guillaume Henry, fignole les derniers détails du défilé.
Une jeune femme brune démarre le show, imperméable bourgogne et soie, avec pantalon assorti. Le chic uniforme du trentenaire visionnaire de la couture prépare- t-il sa reconversion vers d’autres horizons, en particulier, en face où il se verrait bien et où, surtout Monsieur Arnault le verrait bien.
Cette collection de prêt-à-porter 2016 est un coup de maître. Les volutes du Grand Couturier nous murmurent la résonance du mot « chic », (un nom masculin) apparu au dix huitième siècle et venu du terme argotique allemand Schick (adresse, habileté, savoir-faire).
C’est bien tout l’enjeu de la création : rassembler en un même jet, la maîtrise de la coupe, l’habileté et le savoir-faire. En un mot, Bravo…
Anonymode