Le paradoxe est communément envisagé comme un jeu de l’esprit ou comme un objet de nature logique. Il possède cependant une fonction, logique, dans le maintien et dans la résolution des troubles humains. C’est le Choix de Chanel dans sa nouvelle vidéo avant la Fashion Week de Paris.
Chanel comme un syllogisme paradoxal, mais qui sait ce dont on parle ? voici un exemple de syllogisme : «Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous, plus il y a de trous, moins il y a de gruyère, donc, plus il y a de gruyère, moins il y a de gruyère».
Intéressant que Chanel mette en avant le paradoxe de Gabriel Chanel, car la maison Chanel n’est-elle pas elle-même un paradoxe ? Karl Lagerfeld lui-même n’est-il pas un paradoxe ? L’ensemble des actions du groupe entre les croisières et les présentations métiers d’art ne sont-ils pas au final un paradoxe ? Une maison de couture remplit que de rien.
Oui, un vrai paradoxe au moment où la maison et la famille Wertheimer cherchent une transition subtile pour changer le dandy poudré Germano monégasque par un jeune créateur.
Mais si la marque prend le couturier de Lanvin, Alber Elbaz sera-t-il à la hauteur ? Certes oui, mais n’y a t-il pas de meilleur couturier pour cette marque. Le paradoxe est aussi un moyen de mettre les dirigeants face à ses contradictions.
Vous pourrez vous aussi vous arracher les cheveux en cherchant désespérément la réponse à des questions que vous n’auriez jamais pensé poser, mais nous sommes tous soumis à ces paradoxes et nous sommes maintenant en mesure de vous affirmer avec certitude qu’il n’y pas de réponse pour Chanel et que la problématique de la marque n’est pas dans un paradoxe, mais dans seulement du bon sens. Se cacher est un plaisir, mais ne pas être trouvé, est une catastrophe. Non ?
Anonymode