Une chambre noire (en latin camera obscura) est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduisent à l’invention de la photographie.
Dans le temple de l’ancien restaurant, le Man Ray (un comble !), Franck Sorbier nous parle d’impression. Il faut être autre qu’un béotien pour comprendre le message de la « Main ».
Une gravure au cuivre couleur sépia apparaît sur la scène pour graver les esprits. Il est vrai que le message envoyé par le couturier mérite d’être compris car si le papier provient des arbres, l’imagination de Sorbier provient des cieux.
C’est une thématique récurrente qui vient adoucir un message assez abrupte par l’arrivée d’une ribambelle de bout’choux endimanchés pour le plus grand plaisir de l’auditoire.
La loi de la création est parfois difficile. Elle va et vient, et parfois le message n’est pas toujours compris. Le froid des 45 minutes d’attente aurait pu avoir raison de la boîte noire qui n’imprime plus.
Je reste, quand même sur ma faim, car j’ai besoin de comprendre les méandres de l’imagination du Maître. J’ai soif de savoir comment une cribellate l’a attiré dans sa toile.
Je serai bien aise que ceux qui voudront me faire des objections ne se hâtent point, et qu’ils tâchent d’entendre tout ce que j’ai écrit avant sur le Maître, plutôt que de juger seulement d’une partie : car le tout se tient, et la fin sert à prouver le commencement.
Anonymode