Comme une engeance, ces Agences sont souvent remplies de célibataires endurcies qui se réveillent la bouche pâteuse d’avoir trop bu l’avant-veille après leur 1250ème speed datings, afin d’espérer trouver enfin le prince charmant !
Les cheveux en bataille, gras, cette célibataire endurcie sillonne son appartement (15m²) pour atteindre sa cuisine dévastée par la vaisselle qui stagne depuis 15 jours. Elle trouve enfin une tasse à café à moitié propre ! Après avoir bu ce nectar « eau de vaisselle », son cerveau, à la vitesse usuellement lente, se met à s’activer sous l’effet du Paic (citron ou pas) qui avait coulé dans l’évier. Et merde, se dit-elle d’un ton si distingué, j’ai oublié que c’était aujourd’hui la présentation de la collection de mon nouveau poulain.
Tout en avisant un mégot périmé dans un cendrier prêt à couler comme le Titanic, elle appelle illico sa stagiaire, de quelque printemps sa cadette, toutefois, notablement précoce sur le plan du livide. Elle lui demande de filer voir la collection. Tu me rappelleras dit-elle et tu me feras un bref feedback pour mon article. Merci, Marie-Chantal.
Comment trouver une agence correcte et efficace si vous voulez ouvrir votre maison de couture, et de prêt-à-porter, voici quelques suggestions :
Devant les sacro-saints de Karla Otto, KCD et Lucien Pages qui se contentent surtout de se gargariser et d’ériger leur chapelle en Graal sacré souvent supérieur aux marques dont elles dépendent pour leur budget.
Cette notoriété artificielle, ils s’en nourrissent souvent au détriment des marques et dont elles se servent comme engrais tel un chaland pour draguer de nouveaux clients, futurs pigeons convaincus d’une notoriété et d’une gloire toute proche.
Cela signifie une course en avant irraisonnée et irraisonnable, qui fausse les pistes de ce métier, et le fragilise comme jamais. Quand aux maisons de mode faisant souvent confiance aux soi-disant experts et se fiant à leurs suggestions suggestives et arbitraires s’en trouvent fort souvent marri en déperdition de cibles qu’elles espéraient atteindre.
Heureusement, il existe encore de vraies valeurs dans ce champs infecté de fausses valeurs, qui continuent de défendre noblement cette culture de communication basée sur l’authenticité et la sincérité. Si après ce compte-rendu, vous croyez encore au Père Noël, je vous conseille vivement de retenir une place pour assister à la pièce, « Fleur de Cactus » actuellement à l’affiche. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit.
Anonymode