SORBIER MAÎTRE DU TEMPS

Maître du Temps, Sorbier règle les horloges de la Haute Couture. Tout a commencé par Mademoiselle la pendule, une grande robe en jacquard noir coupé dans le biais col montant manche gaine, avec un bustier en métal sur lequel étaient accroché des ressorts d’horlogerie, nous incitant à penser que Sorbier telle une mécanique bien remontée continuait à créer sur la seule force du métal bandé d’un ressort infini.

Puis vint Mademoiselle la ruche, gilet en macramé multicolore sur une robe de crêpes noir du plus bel effet. Ensuite, ce fut autour de Mademoiselle la débrouille, robe en panne de velours blanc, Mademoiselle de l’averse comme pour nous rafraîchir de cette chaleur caniculaire, manteau en laine bouillie noir et blanc.

Un voyage entre Mademoiselle pinceau, la brosse, l’intrigue, la fortune, le bonnes œuvres, la dernière séance, l’abstraction, et bien d’autres pour finir la métamorphose, puis un silence… Plus rien, seule une voie douce commence le poème de Jacques Prévert faisant le portrait d’un oiseau. Petit moment de douceur et de contraste entre les tambours du Bronx assourdissants, et la douce voie mélodieuse de la narratrice qui nous conte Prévert.

Un voyage extraordinaire, comme sur la carte d’invitation, une figurine de timbres, qui appelle au voyage extraordinaire et à un voyager avec lui, ‘le Maître du Temps’ qui impose sa règle comme il impose sa Haute Couture. Le temps ne surprend pas le sage et du temps le sage se rit, car lui seul en connaît l’usage. Il sait embellir l’existence, il sait sourire à l’espérance, quand l’espérance lui sourit.

Anonymode

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