Le dernier film de Luc Besson « Valait Rien » ou la menace fantoche sur le cinéma Français. Avec Cara Delevingne, le mannequin déjanté de Chanel et de Karl, transformé en aurore boréale, mais surtout comme une comète, qui semble se demander à chaque plan pourquoi elle a été choisie. L’actrice fera certainement comme la comète de Halley, elle ne reviendra que dans 75 ans après cette prestation.
Le film piloté par Luc besson, qui nous avait promis quelques années plutôt de s’arrêter à son dixième, comme un bras télé-manipulateur, nous emporte dans un « navet spacial » qui laissera des traces de cette sortie extra-vernaculaire.
La Barbadienne, star des gémeaux, plus barbante qu’actrice et nouvellement maman, reste géostationnaire. Effet spécial de la séance de 9h00 : mal au sacrum au bout de 10 minutes ce qui est un mauvais présage, après le Cinquième élément, voici le sixième non-sens.
Il y a quelques semaines, le rouleau compresseur marketing d’Europa Corp battait le rappel des futures clients, non sans une certaine efficacité car les teasers étaient plutôt loin d’une désorientation spatiale, mais plutôt d’une communication intergalactique savamment orchestrée.
La presse française avait été conviée à une projection dans la salle de la Cité du cinéma à Saint-Denis début juillet, après acceptation écrite d’un embargo pour que ne paraisse aucun article avant le 18 juillet. Il a fallu se mordre les lèvres pour respecter cette close, mais, comme dans le monde du luxe, les diseurs de vérités sont priés de rester à la porte.
Toutefois, l’égo du petit génie du cinéma Français est tel qu’avec les années il veut se hisser au côté de Lucas, Steven Spielberg ou James Cameron, entrepreneurs d’univers visionnaires d’un cinéma démesuré d’effets spéciaux.
La vicomtesse de la Nouille-Autoeil-Passy n’a rien dit à la sortie, et m’a traité de personnage mal élevé, car j’aurai dit à la fin du film : « je vais mener une guerre sans merci ! » Sans merci ? Ah oui, en effet, mal élevé ou pas élevé.
Anonymode