ARTÉ MISE SUR COURRÈGES

Le groupe de François Pinault est sur le point d’ajouter une marque à son arc. Le deuxième personnage du luxe de la France serait en train de prendre le contrôle de la maison du palois de la couture. François-Henri Pinault, Président du groupe de la bourse « ou la vie », qui vend aux riches pour donner aux éclairés, s’est vu être pris à partie par Coqueline Courrèges lors de la conférence « Vogue Fashion Festival » : « Je n’aime pas ce que vous avez fait de Balenciaga, c’est grossier, et je n’aime pas l’idée de ce que vous pourriez faire de Courrèges ! »

La problématique de ces marques, qui ont un fort potentiel, peuvent-elle être remise à flot ? Car la compétition des Zara et H&M, qui inondent le marché de produits soi-disant coutures à des prix qui touchent toujours plus le fond, devient une concurrence déloyale. Néanmoins c’est le principe même d’une marque : vendre d’abord le patrimoine Français et ensuite vendre le créateur et son histoire. C’est un savant dosage que le Prince de Venise saura faire. En ce qui concerne Balenciaga, même si pour moi, cela n’est pas une réussite en terme de design, les chiffres démontrent le contraire et, en plus, la marque a le mérite de faire redécouvrir la griffe et son créateur Cristóbal Balenciaga auprès des jeunes, qui pensaient que « Tonton Cristóbal était revenu ».

En tout cas, la couture est ainsi faite. Il n’y a pas de recette miracle pour une marque. Elle demande d’abord du bon sens et le Breton de la région de Rennes n’en manque pas, et saura certainement faire de celle-ci une marque qui comptera dans le futur. La forme peut être plus importante que la substance. Un glaçon peut faire effet d’une lentille et créer une flamme, alors Prince, créez nous une flamme, couchez une nuit au Campanile pour avoir la vision car votre Campanile est de Saint-Marc, alors que le mien est à St-Denis.

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