Que cette première journée de la Fashion Week de Paris fut longue et ennuyeuse ! Seuls deux shows sont venus nous sortir de la léthargie que nous avaient infligé le froid, la pluie et le manque de créativité. Ce n’est qu’en cette fin de journée que finalement, la flamme et la passion de ce métier jaillissent d’un seul coup grâce à « on aura tout vu ». On se demande comment des créateurs aussi doués peuvent-être en dehors du calendrier officiel de la Haute Couture ? Mais, arrêtons de nous poser trop de questions car il est difficile de demander à un Economiste de juger un métier d’art lorsqu’on est un spécialiste en analyse et grandes réflexions contemporaines.
Ce que nous avons vu ce soir c’est ce que nous devrions voir à chaque collection de Haute Couture : un savant mélange de robes faisant appel aux métiers d’art et un laboratoire de curiosités qui émule notre imaginaire. La preuve en est que quand Livia et Yassen créent, ils font appel à un créateur japonais de lunettes qui réalise une paire de lunette de soleil de toute beauté qui vient apporter à leur collection à la fois un souffle des années 50 et, en même temps, fait de Paris un incubateur de nouvelles tendances. La Baronne de la Cystite Raynal coincée entre « Cindy Tropforte » et une « Claudia Choufleur » était toute émoustillée à la vue de cette très belle collection. Enfin, la bible ne fait pas le moine.
Sylvia et Yassen, nous souhaitons vous dire que, pour nous, le luxe c’est d’abord une émotion et que ce soir nous sommes repartis comblés. Nous ne nous attarderons pas sur chaque modèle car il nous faudrait plusieurs pages par modèle pour décrire leur sophistication et leur splendeur. Nous ferons d’ailleurs une grand rétrospective vous concernant bientôt dans Canal Mag. Merci encore de nous avoir fait oublier le néant de la journée.
Anonymode