La Fashion Week de Paris commence aujourd’hui et c’est Jacquemus qui s’y colle pour le premier défilé. C’est au Petit Palais que le couturier, appelé aussi le petit callisthénie de la mode car il faut, pour certains, mettre leur encéphale en mode « on » pour comprendre le créateur, fera son show. La deuxième collection, l’une des plus attendues de cette Fashion Week, sera Céline avec Hedi Slimane à la manœuvre. Malheureusement, trop court et pas assez de temps pour l’ex de St-Laurent pour détruire complètement la marque emblématique du Seigneur des Arnault.
A la place de Céline, nous aurons donc, la nouvelle marque « Poiret » qui, certainement, ne dira pas grand chose aux jeunes générations et aux demi-mondaines. Quand à Champagne et Gnole, elle pensait qu’on allait lui offrir un poirier pour sa terrasse et avait demandé qu’on lui livre plutôt du numéraire pour remplacer. En fait, c’est la Chinoise Yiqing Yin qui fera ses armes sur la marque la plus emblématique de France. N’y avait-il pas un créateur Français pour cela ? Une sorte de dote pour la créatrice comme un présent fait au futur pour dissimuler l’imparfait. Nous remercierons Monsieur Didier Grumler pour ses visions.
Dior et Maria, très Grace Chiuri, présenteront dans les jardins du Musée Rodin. L’Italienne aurait déclaré devant les statues de Rodin : « Elles sont plus maigres que celles de Bottero ». Le chemin de l’ignorance est pavé de bonnes éditions et, c’est quelques heures plus tard qu’Anthony Vacarello pour Yves Saint-Laurent fera son show devant les fontaines du Trocadéro ; rhume assuré et tempête sous narine. Plus tard, Serge Ruffieux, ancien de chez Dior, présentera sa nouvelle vision pour Carven dans une école élémentaire du 15ème district. « Dans une école ? » s’écrie la Baronne. Nous lui souhaitons un prospère mais rimé. Tandis que le défilé de Givenchy par Clare Waight Keller sera au Palais de Justice dimanche matin, à la Sainte Chapelle, mais Dieu est un vieux monsieur qui adore se faire prier, alors pourquoi pas pour elle !
En « off » de la Fashion Week, il y a aussi tout ce que j’appelle les pinces fesses, cocktails, dîners et soirées ou afters qui sont inhérents à la profession et où il faut absolument se montrer pour pouvoir briller en société. Les piques assiettes seront également présents les uns pour tirer les maigres budgets de leur misérable vie que les marques leur laissent comme pourboire et les autres, juste seulement, pour se nourrir.
Bienvenue dans la Fashion Week de Paris et, n’oublions pas le si charismatique Pascal Marrant qui est toujours célibataire et, pourtant, on parle toujours de sa grande Clémence ! Son Anne Hâtée, Ignorance Sure, sera présente également avec une jeune fille qui va publier, pour eux, sur Instagram, car il faut mieux prendre une pro comme « une stagiaire » pour les choses sérieuses.
Tous les protagonistes sont en place et, nous, nous serons là, comme toujours, pour vous divertir car la mode c’est, certes, une industrie mais, en fin de compte, « ce n’est que du vêtement » comme dirait Pascal Marrant. Alors, amusons-nous.
Anonymode