La Maison Guerlain a voulu capturer en un parfum toute la fraîcheur et la délicatesse des mythiques météorites ! Language maison marqueté au possible, et je doute que le personnel maison ait déjà vu une météorite ; la seule étoile, qu’il ait vu, est la grande nébuleuse de l’incompétence. Mais, une chose est sûre, c’est que ce créateur aura, lui aussi, une carrière type galaxie trou noir.
Comment vous dire ? Je regardais avec curiosité ce faux parfum rosâtre, et bouffie par son flacon où la répartition du fond en cul de bouteille me rappelait ces bouteilles de bière mal dégrossies que l’on met au rebut. Une goutte de ce parfum sur la peau vous fera comme un poison que l’on vous lance par derrière, et ceux, qui en seront frappés, deviendront des objets d’horreur, et de mépris, un parfum comme un baiser de la mort : un kiss mais pas cool.
Thierry W, le parfumeur de la maison, qui déclare dans la presse « je ne suis pas qu’un nez, il y a un cerveau derrière » pour être certain que nous le sachions. Un ami me dirait mais où sont ses jumelles extra-fortes que tu as pour voir un objet de l’infiniment petit ? Comme une grosse éponge à parfum, il absorbe les odeurs et les recrache avec les senteurs d’autrui, un barbare effroyable en terme de tarin, il sent le « oser ah bon ». Un de ses prédécesseurs, Monsieur Guerlain, le maître doit se retourner dans sa tombe, car son fils seulement « spiritueur » serait plutôt le Merlin de la parfumerie que le Guerlain, et après un spray, cent fois sur le fessier, remettrait son ouvrage.
En tête, une note de la pomme qui apporte une touche de Chirac, tandis que les notes de rose et de violette nous rappellent les commodités de son ami Vespasien, et, pour finir, dans un bouquet floral rocailleusement révélé pour la sensualité des mufles. Comme une pierre lancée au fin fond de la galaxie, je jette cette gamme au-delà du mur de « planque » : pour ne plus jamais le retrouver. Pour finir une étiquette en papier en son centre « de gravité » normal pour une météorite, mais, après les sacs plastiques à découpe laser logo typé LV, on pensait avoir vu le pire, mais réellement, le pire n’est jamais sûr!
Anonymode