HERMÈS UN CHEVAL DE TROIS

Une bataille d’héritage, à plus de deux milliards d’euros, se déroule secrètement au sein de la famille Hermès où quand un cheval de « Trois » ou un Américain à Paris vient chercher l’argent qui lui est dû cela fait du bruit dans les écuries, mais d’Augias. De quoi réjouir le Seigneur des Arnault qui se portera probablement à la rescousse du groupe pour prêter si nécessaire ce pourboire. C’est la banale histoire des familles françaises où l’on voit le jour de la mort du père arriver chez le notaire les fils et filles adultérins qui viennent, comme pour la soupe populaire, réclamer leur dû de la vie passée et dévolue des défunts. Mais, cette soupe est un potage à deux milliards d’euros.

C’est la vénielle histoire de ces groupes familiaux qui, à travers le prisme marketing, veulent donner la vision de leurs familles au-dessus de tout soupçon, des « soies blanches » comme des colombes que les corbeaux noirs survolent le jour de la procession des familles endeuillées. C’est la fable d’une famille et d’une maison de cuir qui monte à crue et qui voulait se faire plus grosse que le « beauf » et qui finira par chuter par cette petite escarmouche mal calculée pour tomber dans les bras du Seigneur du Luxe qui attend sa proie comme un félin.

Un fils du luxe, issu plus de la luxure que du luxe, Edmond comme un « road child » qui vient réclamer sa part du gâteau. Âgé, de 21 ans et dont l’existence avait été révélée par un hebdomadaire français quelques mois au « paravent ». Ce fils adultérin n’était pas un fils secret, mais un fils discret, et son parrain « Xave », pensera probablement que cet héritier fossoyeur de sa famille, méritait d’être écarté des autres, car pas en digne lignés : les sangs impures, les ré-clameurs sont toujours bannis.

Sa demi-sœur Olympia lui a fait un «cadeau» le jour de l’enterrement de son père ; celle-ci lui a donné comme «souvenir» tous les agendas Hermès de son père, reliés pleine peau, avec toutes ses notes sur les conseils d’administration du groupe : un cadeau-souvenir à deux milliards d’euros ! Un « coût de peau » d’Hermès.

Anonymode