RICK OF DARKNESS

Rick Owens, connu par ses fans sous le nom de « Lord of Darkness » – tout un programme – comme cet étrange défilé : l’univers d’un homme qui n’aime certainement pas les femmes. C’est l’homme adoubé par Anna Wintour, sa muse, qui ne vient même plus à son show, trop contente de l’avoir refilé aux Français de la Fashion Week de Paris. Le prêt-à-porter de Rick est celui qui n’est pas vendable en boutique, mais, nulle part ailleurs, peu importe, il y aura toujours une originale ou un expert branleur pour venir le faire vivre.

A cette vision, je meurs d’une mort lente et froide. J’attendais une mélodie me voilà en enfer, une couture aussi inutile qu’une chaude pisse dont on peut se débarrasser beaucoup plus facilement. Qu’il s’excuse auprès des vaches que l’on a dues tuer pour cette collection, élucubration que rien ne peut excuser d’homocider autant d’animaux.

C’est un crayon sans mine qui lui tient lieu d’imagination et qui nous emprisonne cette logorrhée capable de produire une couture des plus oubliables au monde, une goutte de pluie dans un océan de couture. Pour lui, pourtant, c’est une multitude de gouttes de pluie qui se rejoigne dans les « égouts » car tous les égouts sont dans la nature, comme les odeurs de ma voisine qui dégageait une odeur de Bimbo fétide qui serait en fin de « menstruation ».

Une collection d’un créateur stérile-laid comme un « contrat sceptique »,  bienvenue dans le pire de la Fashion Week de Paris où on voudrait nous faire croire que la création c’est n’importe quoi. Encore probablement, un élève de Didier Grumler. Un tapis de « sciure de moches » pour un événement d’un microcosme parisien ravagé par son peu de culture. Il règne sur son univers : un univers de déstructuration et de chaos.

Anonymode

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