Karl Lagerfeld en Egypte à New York ; rien d’impossible pour le « Papi Prusse ». Le hamburger, qui reconstitue les quais de Seine dans le Grand Palais, vient dans la salle la plus mystique de Gotham, la salle d’égyptologie du Metropolitan Museum. À une époque où la crainte de représailles sur une hypothétique appropriation culturelle siphonnée par de nombreux designers, Lagerfeld reste intrépide. Si quelque chose l’inspire, il y va, célébrant ici le pouvoir gracieux de l’iconographie égyptienne dans une profusion de beaux vêtements. Mais, Chanel a préféré « sa grosse paume » pour les Métiers d’Art et ainsi, sous l’impulsion de Chanel, le Nil se transforme en East River, et la felouk en Yellow calque. From the Queens Avenue « the Bed Bath & Beyond » au 1933 Broadway, une adresse qui pourrait être l’âge du Kaiser, le secret le mieux gardé d’Allemagne.
Karl qui considère comme Picasso que les génies sont les copieurs, se voie investi d’une mission de faire connaître la « Nez Faire Titi New-Yorkaise », poule de luxe redessinée par Brett Kotlus, pour finir en femme « tout en canon » et rêvant ainsi des grands obélisques qu’elle voit comme des Sphex flavipennis Karlicius égarés à tout jamais de leur mémoire.
Une vision hollywoodienne de l’Egypte ancienne, avec un côté glamour à souhait, comme la Cléopâtre sortie d’un film de Cecil B. DeMille, qui donne à cette collection un dessin de profil, comme un rite funéraire de momification. Chanel confronté avec la porte Égyptienne du musée volée au Pharaon et jamais rendu au pays malgré ses demandes, projette un symbole fort pour la marque ! Mais, tout le monde sait, les Dircoms sont tous des incultes.
La civilisation de l’Égypte antique prend forme autour de 3150 av. K.C (Karl Chanel), et certains affirment que le Kaiser était déjà là pour habiller « Anus Bis ». Le Sphinx de Hambourg, Lunette noire pour Nuit blanche de Manhattan, ébauche les contours de l’Égypte et des tendances du club 54 en mode Aïda de Giuseppe Verdi. Karl nous transforme, pour la circonstance, en scribe, et sur ma tablette, je porte ce texte en hiéroglyphe pour la postérité de Karl, grand prêtre suprême, et Pharaon de la mode, ainsi que grand oracle de l’upérisation. Tiens ! « Oracle » les bases de données, it makes sense.
Anonymode