Voici le roi des rois et Seigneur des seigneurs, non je ne parle pas du seigneur des Arnault, mais de cet enfant roi né avec ses déformations congénitales et par seule croyance débile que le mariage en famille était une vertu. Onzième pharaon de la XVIIIe dynastie, fils d’Akhenaton et de la propre sœur de ce dernier, Toutânkhamon a emporté dans sa tombe ses fournitures de petit écolier et une palette de scribe en ivoire à son nom sur laquelle subsistent des pains d’encre rouge et noir et sept calames, un lapsus écrit ou calmi qui provient du calame, le crayon en égyptien.
Un enfant roi comme si l’histoire se répétait. Avec son mascaron, il incarne la jeunesse au pouvoir. Délaissant le culte d’Aton, il restaure la suprématie du dieu Amon, et ainsi, son bannissement levé des rites traditionnels seront rendus au Grand Prêtre et à son clergé, allant jusqu’à changer son nom « Tout en Vuitton ».
Un voyage à La Villette où les bijoux et les sculptures présentés sont les merveilles de ce petit roi qui devient l’un des plus connus grâce au Louvre d’abord et de sa pyramide édifiée par le Sphinx : « ce mythe errant » qui construit sur les ruines des fondations de Philippe Auguste sa pyramide pour l’histoire sachant que tous les monuments les plus décriés de Paris sont aujourd’hui les plus visités, et cette pyramide ne fera pas exception.
Cet enfant roi connu par son sarcophage en or, qui n’aurait jamais dû être connu et qui, pourtant, va faire le tour du monde, au point même que, quand il arrive à Paris pour la première fois, on vient lui montrer l’Obélisque de la Concorde à la demande du Général de Gaulle, en allégeance à ce roi d’Égypte pour une exposition pharaonique. Comme quoi on peut devenir n’importe qui en faisant n’importe quoi, et son passage à Saclay pour un bombardement aux rayons Gama afin d’éradiquer les moisissures de la momie, le fait basculer dans l’air de l’atome. Cela me donne « la chair d’ampoule ».
Anonymode