Dans les jardins des caresses, loin du Benin, il y a le doux refrain que chantent des cœurs ardents, avec leur voix d’archange aux langueurs sonores et gracieuses de baisers divins. Voilà une volupté sans pareille, comme une ivresse inénarrable le long du fleuve Niger dans la plaine côtière du sud qui vibre dans nos mémoires pour un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Voici l’homme de 32 ans, designer de son état qui nous invitait pour présenter sa « soie » douce comme un bouquet de strophes enfantines. Des chemises pour hommes mais aussi pour femmes, le signe des temps, qui nous fait entrevoir que si Roger Peyrefitte était encore vivant il déclamerait « quand l’Afrique s’éveillera! »
Son nom Allëdjo « signifiant voyageur » sonne comme les chuchotements de guerrier qui ont perdu leur venin, là où la haine d’autrui n’est plus qu’un mal « Bénin ». Voici la culture du monde et de sa mémoire « Africus » qui désigne en latin un vent soufflant sur la région de Carthage. C’était hier, non pas chez Léopold Sédar Senghor , mais 4 rue de Miromesnil tout près de la place Beauvau là où la Chambre Syndicale de la Haute Couture de Paris siège, certainement un signe.
Anonymode