Vingt fois sur le métier remettez votre outrage, c’est la devise de Luke Evans ou Look Evans, un ami de la maison Versace, et celui-ci lance la campagne pour les lunettes du groupe de la plus jeune des couturières italiennes : « info ou botox ? » Une collection de lunettes pour les hommes avec une personnalité connue pour ses valeurs – « en voilà une idée ! » Mais, si vous ne voulez pas avancer, suivez toujours une idée fixe ! En tout cas, celui-ci devrait incarner un homme moderne, selon les dires de Donatella. Avec des prises de vue par Mert Alas et Marcus Piggott, spécialistes des « Kardashiantes », le sulfureux Evans en faisant ressortir le charme de l’homme viril portant plusieurs bagues et chaînes en or pour jouer au bad boy, mais n’arrive qu’à faire plus braque que boy, bref un fauve.
Une collection de lunettes produite par Luxottica qui, aujourd’hui, a fusionné avec Essilor, les bons comptoirs font les bons amis. Une élégante monture en métal qui a un motif allover Greek Key délicatement gravé au laser, pour un bain de foule assuré dans les boutiques sous la chaleur qui fera de celle-ci « la trempette de la renommée ». Des Romains qui nous donnent un ornement courant en architecture depuis l’Antiquité chez les Grecs, cela va « jagger » comme dirait le compteur du même nom. Les goujons de Méduse ornent les ponts et les pointes des temples sur les oreilles, car ici « les mûres ont des abeilles ». Des modèles miroirs pour que les bimbos de la télé-réalité puissent se voir autrement que sur leur Iphone. « J’adore être pris en flagrant délire ! »
En refusant de fournir le prix, Versace a déclaré que les lunettes sont faites pour tous, sauf les pauvres, je pense. « Mais une paire à 195 euros ce n’est pas un big deal pour ne pas ressembler à Héphaïstos.
Anonymode