VOICI LE PIC DE CADENTE

Comme un masque japonais issu d’une mutation génétique du théâtre NÔ et d’un tyran, voici un drame hasardeux dans le détail où l’on ne peut rester indifférent au pathétique d’un nippon oubliant les valeurs de la symbolique du mont Fuji, là-même, où l’origine du soleil se traduit par « l’Empire du soleil levant », n’aura pas raison d’être un abcès nauséabond. Un « Yoko Hama » de tissu pour une couture hors de la mémoire et du génie, un organza venu du Japon et décliné en plus de 400 teintes différentes pour une inspiration mode des robes de Cristobal Balenciaga, Lee Bowery ou encore Sailor Moon, nous dit le célèbre journal en Vogue sans jamais prononcer le nom de la vraie créatrice, Stella Cadente.

Il y a encore quelques semaines, Tomo Koizumi plus Zutiste que Zumi, vivait dans la plus grande inconnue à deux équations, et à deux pas de Tokyo là où il réalisait des costumes pour des vedettes nippones, les plus discrètes de la planète, voulu jouer du gong car les bons gongs font les « bonzes amis », se faisant repérer sur Instagram par Katie, Grande British journaliste de la morbide Albion qui va lui permettre le vendredi 8 février de présenter son tout premier défilé à la Fashion Week de New-York organisée par le non moins fumeux Marc Jacobs.

La journaliste, avec ses 48 ans de connaissance et séduite par l’univers de ce « Nippe Pont », « navet » pas vu que Tomo Koisumi était seulement un plagiste revenant de vacances. Une success-story à laquelle le créateur japonais ne s’attendait pas bien sûr, sachant lui, qu’il n’était qu’un affreux de l’Empire du soleil copiant. Et, voilà une fois de plus des Bimbos journalistes qui étalent leur science sur de faux couturiers qui usurpent la qualité des autres. Mais, cela aurait pu passer inaperçu sans la vigilance de certains anciens qui persistent à connaître tout sur tout le monde, des connards dont je fais partie qui scrute la toile pour dénoncer ces faussaires qui ne sont que la vocable de Cambronne et d’Ubu roi, et qui pense qu’Alfred de Musset joue dans les malheurs d’Alfred.

Il n’y a ni bon, ni méchant, ni filou, ni agneau, ni loup ; il n’y a que des gens punis et des gens impunis. Celui-ci n’est pas une « Fashion Victim » mais une victime Fashion du manque de mémoire.

Anonymode