Chez Céline, Slimane fait du Slimane, pensant peut-être que son costume clubbing noir des années 90 irait à la marque dans une « Phobie » de l’après Karl. Voilà le plus grand tour d’équilibriste qu’un créateur de la nouvelle génération peut donner. Il crée comme un buvard. Normal, il travaille en sous-main, et en même temps pour les Espagnols et entre autres pour Zara qui va se faire un plaisir de vendre ses collections dans les boutiques du même nom.
Un style Renault ! non pas la voiture, mais le chanteur avec un touche de Mick Jagger. Voilà le plus noir des couturiers français, qui nous offre cette foi-ci un peu de couleurs mordorés pour des robes que l’on peut trouver dans la Haute Mouture de la Goutte d’Or ou de la rue St-Denis, c’est selon. Est-ce que le Seigneur des Arnault lui a dit que la marque Céline était à reconstruire, et non pas à détruire comme les anciens Bouddhas de la vallée de Bâmiyân. C’est à en douter.
En réalité, une fois de plus, la vision lugubre et noir de ce couturier nous emmène dans une spirale toujours plus profonde. Ses admiratrices peuvent tout au plus espérer qu’un jour un curieux ou un raffiné à la Grumler logera ce couturier de « Paco tille » dans un volume tiré à cent exemplaires, en compagnie de son copain Rousteing. Combien de créateurs plus digne que lui ne sont-ils tombés sans jamais être embaumés dans les pages d’un Elzévir. Sur un manteau, des Brandebourgs, suite à un voyage à Berlin, il aura confondu avec la Porte de Brandebourg, ou celle de « Bande Bourre » là où les imbéciles se font mettre 100 points au trouduc.
Bref, merci mon Seigneur de ce petit moment de détente parmi la Fashion Weed des rappeurs et bimbos de service. Nous voilà « con in finé » parfumés au Dior alcoolique « Made in St-Jean, je Bray ». Vraiment, dans quelle monde Vuitton !
Anonymode