Les fragrances « Pepe Jeans » incarnent parfaitement la «positive attitude» nous disent les attachées de peste, et se prononce en anglais « PIPI », probablement des aficionados de Lorie ou d’El Gringo, j’ai nommé « Raf à rien ». Un flacon aux formes innovantes et sophistiquées, symbolisant un verre à « cocktail » à prendre avec cautèle. Peut-être que l’objectif était de faire penser à un « drink drink » de parfum, jouer au Baccarat pour un flacon à mettre aux alcooliques anonymes réalisé par un artiste « pinte ». Je n’ai pas pu m’en empêcher !!!
Fusion de la guimauve et de la vanille, saupoudrée d’amande douce, et c’est bien la moindre des choses dans ce monde de brutes. Voilà le commun des immortels du parfum, pour le commun des mortels filles de mauvaise vie, les Karda et cies qui viennent nous saupoudrer de micro-particules pas vraiment fines, mais pour parties fines assurément. Un parfum chic pour la « Londo mienne » maîtresse des pipes pipes. Parfum des mondes d’aujourd’hui, où les anges ont les ailes de chauve-souris avec des faces de catin de supermarché.
Rien ne m’étonna moins que la première olfaction qui emprisonna mon nez comme des sournoiseries de séminariste, avec une note de fond digne d’un clérical en manque de chérubins. Un parfum qui triche sur sa conscience, pour vous emporter dans son enfer par un petite porte plus masquée que musquée. J’ai déjà décrit dans mes pages le cauchemar, et tripoté l’horrible, mais il est vrai que l’oraison du plus mort est toujours la meilleure. Lorsque Héra revenait des Enfers de l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums, dans » la rhum antique « . Ceci explique peut-être ce flacon. Rien de grand ne s’est jamais accompli dans un monde sans passion, et ce Pepe là a vraiment un goût de chiotte.
Anonymode