LE CORE DE SERRE

Se moquer des choses parfois sacralisées, comme si nous avions une éducatrice répressive que la morale dérange, une habitude castratrice que les bourgeoises défendent et qui participent au mensonge ainsi qu’à la démarche claudicante du monde de la mode tronquée par le Seigneur des Arnault. Tartufferies d’une presse de mode aux ordres, comme une sado organisation puissante sous le joug de l’industrie qui confond la création des autres avec Miss Camping 1984.

L’imposture qui trompe son monde, c’est aussi fondamental que l’usurpatrice qui cherche à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas afin de satisfaire son appétit de renommée. Tous les degrés de l’escobarderie sont possibles, et les veuleries apparemment les plus insignifiantes aux crimes les plus effroyables de la destruction d’un mythe; la douceur et la satisfaction du travail bien fait.

Le Temps des noyaux, (CORE) dont le titre constitue un rien de compréhension, un dernier mot, Pascal ! A mon tour de m’entendre pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur, devant ce spectacle, mais du moins j’aurai dit ce que j’ai sur le cœur. Quand le Core de Serre tourne alors que celui de Sorbier meurt à petit feu , où est la logique ! Vous nous montrez qu’en ce monde où tout s’effondre et croule, l’homme lui-même n’est plus qu’une ruine masquée, ou lorsque, le grand Jacques nous tirait vers les sommets de la mode, les hommes de Tolède nous attirent vers les abîmes de l’infini du néant, celui du rien et celui du fichaise qui nous tiennent suspendu dans un flou qui lui n’est même pas artistique..

Anonymode