Il y a des hommes parfois qui ont plus d’humanité que d’autres : sagesse, bienveillance, honneur. Voilà ce que Joseph, le sage, possédait, toujours heureux mais surtout toujours honorable. Il respectait autrui, sans faire beaucoup de bruit. Je te remercie d’avoir été celui qui m’a enseigné ces valeurs de probité et de travail.
Yoseh, ce prénom, qui veut dire en hébreux, celui qui ajoutera, lui allait si bien. En effet, il ajoutera à nos vies ce plaisir si doux d’avoir été un père et un grand-père aimant.
ll était parfois comme en apesanteur, les yeux brillants, pleins de candeur, et de subtilité à la fois. Je fus pétrifiée par cette nouvelle, et la gorge serrée, je voudrais une dernière fois entendre son silence de taiseux comme dirait certains, moi j’aurai dit ta discrétion et ton humanité qui faisaient honneur à toute l’humanité.
« Mon père, ce héros au sourire si doux », disait Victor Hugo. Ton absence est comme un vide qui remplit l’espace et mon esprit, elle pèse de plus en plus lourd quand je repense à l’homme que tu étais. Le ciel qui sait mes maux et ma douleur, comprend que chaque matin depuis trois jours que je suis triste, triste de cette tristesse profonde, je baigne dans mes pleurs et mes matins sont si morne,
Hier, j’ai tracé ton prénom sur le sable de la plage de Longchamp que tu aimais tant. La vague de la haute mer l’effacera cette nuit, mais ce que rien n’effacera, c’est l’amour que nous avons pour toi.
Catherine.