Derrière son vernis kitsch assumé, ses néons criards et son style rutilant comme une vitrine de Midtown un vendredi soir, la dernière production de Ryan Murphy, portée ou avalée par la Kim Kardashiante, ne raconte au fond qu’une seule chose : la guerre acharnée que se livrent des femmes prêtes à endosser n’importe quel métier, du plus prestigieux au plus improbable, pour ne plus jamais retomber dans l’abîme gris de l’anonymat. C’est la Working Girl, des bas fonds de la rue St-Denis, et un ersatz du film de Mike Nichols, sorti en 1988, avec Melanie Griffith, Sigourney Weaverde où chacune rêve moins de réussir que de ne jamais disparaître.
TALONS AIGUILLES ET VERNIS KITSCH
FRANCOIS MOUCLIER LE STRATEGE DISCRET DU LUXE
Figure singulière de l’industrie de la mode et du luxe, François Mouclier occupe une place à part : à […]