Elle garde l’odeur d’un laboratoire à teinture où elle est enfouie, la vraie noblesse lui manque pour parler aux clientes de sa marque, mais la noblesse manque aussi à la marque. Les choses délicates lui échappent, ses mains d’hoboïstes cousent comme une souillon pour réaliser du pipo. Elle enlaidit la laideur et confortablement assise l’horrible elle y habite sans répugnance.
Nadège Vanhée-Cybulski n’a pas sa ‘Philo’ pour réfléchir. Elle revient du familier à l’étrange et de l’étrange pour affronter le réel. J’avais toujours cru me dit la Comtesse de la Hupograve, « que l’apiculture était l’art de cultiver les pommes, de même que l’horticulture enseigne le moyen de faire pousser les orties, contradiction de l’étymologie ! » Cybulski serait-elle un art de surfer seulement en après-qui ?
La couturière parfaite pour Hermès, plate par excellence, juge de la beauté d’une robe au même titre qu’un morpion, tombé par hasard dans l’Olympe, sur le séant d’une déesse. Quand elle regarde une fange à purin, elle regarde son dressing avec miroir. On l’avait au début dans les bras, bientôt sur les bras et très très bientôt sur le dos. Je me suis toujours demandé si les gauchers passaient l’arme à droite, car pour la prochaine Fashion Week que la maison Hermès se contente de réaliser des selles pour les fesses de ses Baronnes car la seule chose qui leurs plait est le désir qui s’accroît quand l’effet se recule.
Anonymode