Savage ou Rihanna veulent ajouter une nouvelle corde à leur arc : le “style-simplisme”. Rihanna pense sûrement que faire des vêtements est aussi facile que de chanter, pensant faire comme la “Kim Chiante”. Car si la bimbo, la plus inculte de la côte californienne, y arrive, alors, pourquoi pas elles !
Son appétence pour la mode n’avait échappé à personne étant présente, depuis quelques saisons, chez Dior et Vuitton pendant les défilés Haute Couture. Habillée dans des silhouettes “Belle Arte” tendances signées Dior, la cliente devient compétitrice, pensant peut-être devenir une marque qui pourrait être rachetée par le Seigneur des Arnault. Faire de la mode, pour ces artistes, c’est prendre un “Ghost Couseure”.
L’argent semblerait, pour certains, décupler leur capacité de vouloir faire, sans forcément vouloir réussir. Ces envies insultent les petites mains de la couture et autres maîtres d’art qui ont, pour acquérir leur savoir-faire, dû peiner plus que de raison. Le travail de la couture a quelque chose de semblable à la mort. C’est une soumission à la matière et les Rihanna et autres égéries n’y entendent rien.
Charcutière sanguinaire de la couture de Whitechapel, elle découpe et charcute le design, en se délectant des cadavres des autres. Elle assassine la mode à grand coup de Nogent, infatigable barbouilleuse de prêt-à-penser, elle remet sur le métier toujours la même rengaine, une mode avec la profondeur de jugement des concierges et des filles entretenues.
Une couturière “flate tu lance” une collection ? : jugeant la beauté d’une phrase, au même titre qu’un morpion tombé par hasard dans l’Olympe serait juge de la beauté du cul d’une déesse. Une grande “Faucheuse Week” ; Maîtresse de la conciergerie où elle tient boutique et ou aucun journaleux ne voudra la fréquenter car la place est déjà prise par le vide-obscur.
Anonymode