Louis Vuitton « Moët and Psy » a ajouté un autre bijou à son portefeuille de marques ; les parfums et cosmétiques de prestige Buly que seuls les seniors comme moi connaissent. Depuis 1803, Buly produit de l’exception et de l’histoire, et ces deux critères correspondent à la philosophie du Seigneur des Arnault, alliant patrimoine culturel et savoir-faire artisanal. A travers son fonds d’investissement « Luxury Ventures », qui soutient et accompagne Buly depuis près de quatre ans, » car au fond, on n’est pas si con ! » il devient le premier investissement du fonds LVMH . En 2017, il n’y avait que deux magasins, et maintenant ce fonds en exploite près de trente, une vraie glorieuse !
L’acquisition de Buly est jusqu’alors la seule marque soutenue par LVMH « Luxury Ventures » qui sera acquise par le groupe qui compte 75 autres marques dans son portefeuille. Espérons que Buly ne fera pas comme le roman de Balzac, car l’œuvre appelée en sous-titre « La Comédie Humaine » dédicacée à Alphonse de Lamartine, est l’histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, parfumeur, adjoint au maire du deuxième arrondissement de Paris, d’où son autre titre courant « Grandeur et Décadence de César Birotteau ». L’idée de Buly est née en partie de la lecture du roman d’Honoré de Balzac , »César Birotteau », qui s’inspire d’un parfumeur de la fin du XVIIIe siècle, Jean-Vincent Bully, dont la marque a contribué à établir la parfumerie française d’aujourd’hui. Les bimbos de la mode transformeront ce César en « César Biroute, Haut Empereur du Parpaing » .
Après « Au Bonheur des Dames « , roman d’Émile Zola, qui sera inspiré par Frantz Jourdain à Emile, suite à un refus de Monsieur Ernest Cognacq de son projet pour la Samaritaine, naît le livre de Zola après un déjeuner chez Lip ; Jourdain lui raconte le refus de son projet et le remet à Balzac qui venait de lui dire qu’il cherchait un thème de livre sur ces nouvelles usines du commerce. Ce n’est seulement qu’à la suite que le projet d’art nouveau revient sur la table des réalisations, car Monsieur Cognacq lit le livre de Balzac. Le groupe LVMH se construit sur l’histoire de la France, un socle de fondation bien solide au demeurant, qui pille la littérature de celle-ci et son patrimoine pour une bande d’incultes qui ne savent même pas lire, ni écrire d’ailleurs.
Anonymode