LES ERREURS DE LA FASHION WEEK

New York Fashion Week est un rêve pour les adolescents obsédés de mode. Ils stationnent à l’extérieur des tentes de Bryant Park et du Lincoln Center dans leurs plus beaux vêtements dans l’espoir de pouvoir apercevoir Anna Wintour ou Sarah Jessica Parker.

Les filles de PETA nues avec des tartes en main et de la peinture font la chasse aux manteaux de fourrure portés par les convives. Les dérives sont grandes et entre les extrémistes et les aficionados, la Fashion Week de New York fait son show en IN et en OFF à Greenwich le soir et dans les restaurants à la mode de la Upper East Side, tous ceux qui compte sont là.

Mais des voix commencent à s’élèver pour dénoncer une organisation un peu guindée. Tom Ford, à l’annuel de son « prefall », met à vendre ses modèles directement après le show. Le calendrier est en pleine mutation. Plus personne ne sait où et quand les shows ont lieu.

Les collections de la femme deviennent, homme et femme à la fois. Nous pouvons observer qu’il n’y a plus de règle. Les créateurs font ce qu’ils veulent au moment où ils le veulent. Ils ont pris des libertés qui, à terme, auront un inconvénient majeur ; plus personne ne saura qui fait quoi.

En 2012, le calendrier « Semaine de la mode de New York » comptait quelque 270 spectacles. Ce nombre a gonflé à près de 400 défilés pour 2015.

Le visage de la Fashion Week fatigue ? L’absence d’un emplacement centralisé hors du Lincoln Center depuis 2015 ajoute à cette confusion.

Il en est de même à Paris et les problèmes de circulation font que demain la Fashion Week finira dans le Bronx Français à Villetaneuse et autres banlieues de non droit. Il est intéressant de constater que les français n’arrêtent pas d’aller à New York car ils ne comprennent finalement plus rien à leur propre organisation. Mais il est vrai que l’expérience des autres ne sert jamais, un bien pour un mal, qui sait ?

Anonymode

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