FORUM DE LA COMEDIE

Forum de la mode réussi, avec une éternelle satisfaction ou plutôt auto-satisfaction : (des y’a qu’à faut qu’on,) car, derrière les images des belles présentations powerpoint, nous avons reçu de belles images vides de sens et de réalité tant économique que réaliste. Forum réussi par le nombre de personnes présentes en attente de questions et qui sont reparties en attente de réponses. Mais, « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » disait Camus.

Les Flagorneurs savent qui ils sont, et le rôle qu’ils doivent jouer dans la vie pour faire partie des grands. Mais, réussir dans la vie n’est pas réussir sa vie, et là est tout le problème. A l’image de Didier Grumbach qui a réussi à faire croire à tout le monde, et que tout le monde a cru, qu’il avait sauvé cette profession, alors que son bilan est plus proche de zéro. Il a même eu le culot de prendre à son propre compte les actions de son prédécesseur.

Le looser pense : « Le monde est plat et c’est comme ça ». Le winner dans la mode pense : « Je comprends d’où je viens et je m’en fous »

Il faut pour réussir obtenir une vision plus large, cassez la routine, jetez les personnes trop âgées qui vous entourent, débranchez la télé pendant un mois, allez dans de nouveaux restaurants, testez un nouveau sport, observez-vous à travers les yeux d’autrui, posez vous la question que pensent-ils de vous et de ce métier ? L’image de la Kardashian adoubée par Paris est-elle l’image de Marie-Antoinette ou des coquettes si sophistiquées du Moulin Rouge de Henri de Toulouse-Lautrec .

La conclusion de ce forum de la mode par Pascal Morand : ‘just do it ». C’était plutôt ‘just not eat’. Car, en effet, intellectuellement nous, nous ne sommes pas rassasiés. Sur la photo finale, nous pouvons observer de belles têtes de looser : entre une journaliste née en 47, un fils de sellier haut de gamme de son état et un économiste virtuel qui n’a jamais dirigé d’entreprise ! Comment peut-il en comprendre les contraintes ?

A l’époque des lobbyistes de Bruxelles et des groupes de pression à la Commission Européenne où il faudrait être pour défendre la profession, Pascal Morand conclut : « Maintenant, il faut aller de l’avant ». Nous aurions préféré entendre : maintenant je vais tout faire pour que toute la profession avance. Dommage que le meilleur économiste de France soit un obsédé sexuel déjà pris par des activités au conseil de surveillance d’une banque ukrainienne. Chez nous, malheureusement, il ne nous reste que les médiocres, pas de chance pour la France.

Anonymode

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