Isabelle Masson, la co-fondatrice de Sephora, en créant le Soft Perfume, a repris le chemin de l’aventure parfum. Pour comprendre l’innovation que sous-tend ces parfums solides et nomades pas vraiment besoin de réflexion. Son parcours depuis Sephora qu’elle a créé avec son mari, Dominique Mandonnaud, autour du concept de la parfumerie en libre-service supermarché, est le point d’apogée de sa carrière se terminant par le Sephora des Champs Elysées doté de 300 m2 dédié à la Beauté et que le prince du luxe, LVMH, viendra acheter en 1996.
Les parfums solides Sabé Masson sont conçus à base d’ingrédients naturels et rigoureusement sélectionnés pour le bien-être de la peau. Comme tous bons discours marketing des marques, le 100 % chimique se transforme en 110% naturel.
Sans alcool ni parabène (utilisé comme conservateur dans les cosmétiques), alliant fragrances des grandes maisons de parfum françaises et composition cosmétiques des plus pures pour convenir à tous types de peaux, même les plus sensibles !
Masson et Mandonnaud ne sont pas des constructeurs, malgré leur nom. Ayant détruit la parfumerie sélective telle qu’elle existait autrefois au détriment de grandes surfaces qui vendent du parfum au litre, ils viennent nous vendre du parfum en stick ce qui fera d’eux un des seuls parfumeurs qui aura définitivement oublié le flaconnage pour se concentrer sur le parfum coûtant quelques centimes à fabriquer vendu à 22 euros. Cette fois-ci, il est peu probable que Monsieur Arnault achète ce concept qui ne trouvera sûrement pas grâce à ses yeux.
Les fossoyeurs de la parfumerie sont toujours ceux qui ont engrangé un maximum d’argent de la profession et qui s’évertuent ensuite à tuer la main qui les a nourris. D’après le fameux adage français : après moi « l’effluve » ou le déluge, de parfum bien-sûr.
Anonymode