CALZEDONIA MADE IN CHINA

Le groupe Calzedonia, qui, cette année, fête ses 30 ans d’activité avec des marques aussi diverses que Calzedonia, Intimissimi, Tezenis, Falconeri, Signorvino et Atelier Eme, fera ses débuts en Chine avec la première boutique monomarque. «Nous allons ouvrir en avril un magasin à Shanghai dédié à nos marques emblématiques, Calzedonia et Intimissimi, a expliqué à FashionNetwork Sandro Veronesi, le patron et fondateur du géant italien.

Il s’agira de notre première ouverture en Chine, dans le cadre d’un plan de déploiement de plusieurs boutiques dans le pays, où les consommateurs semblent avoir une préférence pour Calzedonia. Nous possédons déjà des points de vente à Hong Kong et au Japon, le développement en Chine constitue donc une étape importante de notre croissance au sein de la zone asiatique. »

Un nouveau projet d’expansion qui intervient à peine deux mois après l’annonce de la première ouverture aux États-Unis. « Après une boutique monomarque pilote qui vient de voir le jour dans la région de New York, nous prévoyons d’atteindre, dans le courant de l’année 2017, une douzaine de magasins, toujours dans la « Big Apple » et toujours avec les marques Calzedonia et Intimissimi, explique le dirigeant. Nous souhaitons tester ce marché très concurrentiel qui ne nous effraie pas et apporter une nouvelle offre. »
Le groupe Calzedonia, qui compte maintenant plus de 32 000 employés dans le monde et un réseau de plus de 4 000 magasins (dont environ 2 400 hors d’Italie), a clôturé 2015 avec un chiffre d’affaires consolidé supérieur à 2 milliards d’euros (+9,3 % par rapport à 2014), réalisé pour une moitié en Italie, pour l’autre moitié à l’international.

Toutefois, les méthodes du groupe sont contestables. Le groupe emploie beaucoup de jeunes à la recherche de stage de vente qu’ils font travailler comme de vrais employés et femmes ou hommes de ménage en dehors des heures légales. Vous pourrez aisément comprendre comment le groupe arrive à faire de tels résultats. Nous pouvons presque parler d’esclavage moderne puisque les stages sont rémunérés sur la base de l’indemnité minimum pour un travail allant de 40 à 50 heures par semaine. Avec de telles pratiques, nous pouvons imaginer pourquoi la marque veut investir en Chine.

Anonymode

Separator image Publié dans BUSINESS.

Laisser un commentaire