UNE HISTOIRE DE FLACON

Si le parfum m’était conté… Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir comme une valse mélancolique et dans un langoureux vertige !

L’importance du parfum dans l’imaginaire de la sensualité n’a eu de cesse de croître. Dans l’antiquité, la Déesse Aphrodite était associée aux parfums. Les légendes racontent même que c’est grâce à de l’huile de rose qu’elle séduisait ses amants.

Aujourd’hui, en France, il se vend 152 000 flacons de parfums par jour, soit un peu plus d’un flacon par seconde.

Depuis que les grands lessiviers (ceux qui finançaient « les Soap Opéras ») ont pris le pouvoir dans les grandes maisons de parfums en 1980. Ils se sont jetés sur ces maisons comme la vérole sur le bas berger. Ils prennent les meilleurs créateurs pour formater la nouvelle parfumerie, et appliquent leurs méthodes de marketing de la grande distribution au monde si délicat et merveilleux du parfum.

Bref, nous passions du rêve à la réalité de l’argent, et des dividendes versés aux actionnaires toujours plus exigeants de cash. L’argent n’a pas d’odeur comme disait Vespasien, mais cette fois-ci, il en a.

C’est un créateur hors pair qui, en son temps, influença le milieu de la parfumerie en créant plus de 650 flacons connus dans le monde entier. Je vous parle d’un maître, le sculpteur, Serge Mansau, grand designer de contenus et qui a fait les plus gros buzz de la planète tel que le ‘Flower de Kenzo’. Ce sculpteur a façonné le monde de la parfumerie pendant plus de 50 ans. Aujourd’hui, âgé de plus de 80 printemps, il continue à travailler sans relâche pour imposer son style inimitable et pourtant souvent copié.

Avec « Flower de Kenzo », il a fait du couturier l’un des hommes les plus connus de la planète. Les bons créateurs sont comme une source de jouvence qui ne se tarie jamais. Serge Mansau est né en 1930. Malgré son âge, il garde un regard jeune sur notre monde et, avec Franck Sorbier, c’est l’un de mes créateurs préférés. C’est parce qu’ils ont su l’un et l’autre regarder au delà de l’image imposée par le politiquement correcte, qu’ils ont réinventé le monde qui nous entoure. Des hommes qui transforment notre monde comme les impressionnistes, en leur temps, transformaient l’art en transgressant ; une fracture ‘en Latin luxus’, la transgression, CQFD.

Anonymode

Laisser un commentaire