HERMÈS UN GALOP POUR UN PARIS

Il est vrai que les embouteillages permanents de la reine Margot devraient nous faire revoir notre façon de traverser la ville, et le cheval deviendra peut-être à terme une solution. Est-ce le message subliminal que la maison Hermès veut faire passer dans cette dernière publicité ? On voit effectivement un cavalier arpenter la capitale et sauter dans les jardins du Palais Royal au dessus des chaises et des scooters dressés comme des obstacles pour un concours ‘Épique’.

Une maison qui a pris le mors au dent contre sa bataille devant le Prince des Arnault, et nous montre son preux cavalier sur son destrier se jouer de la circulation parisienne. La Baronne de la Cystite Rheynale en est restée bouche’ bétoxée ‘, en voyant passer dans les jardins de son domicile royal, un cheval fougueux au grand galop filmé pour la postérité.

Un galop d’essai pour la maison, qui ne manquera pas de nous rappeler que son histoire est liée aux riches nobles de ce pays qui possédaient des écuries de courses, et qui achetaient l’ensemble de leurs fournitures équestres chez ce faiseur de la rue du Faubourg Saint-Honoré.

Une petite histoire pour la grande histoire de la marque, qui vient nous rappeler que le Birkin n’est pas son champs du signe. Une selle en scène pour un moment cinétique, un Palais Royal pour la marque la plus sélective du luxe, un cheval sous les fenêtres du ministère de la culture, une effroyable communication qui tourne en rond autour d’un ‘savoir-fer’, mais ce « faire » là est un fer à cheval. Portera-t-il chance ?

Le jour de l’arrivée du Tour de France, où l’on célèbre la petite reine, le cheval Hermès dompte la ville comme la marque est entrain de dompter la planète. Mélange des gens populaires de la petite reine et des vicomtesses de la maison, voulant se donner un peu de ‘beaufitude’. La fée Hermès, celle du plaisir ! C’est « La Fée Lation », cette cliente toujours plus nombreuse et toujours plus vulgaire, mais ne s’accorde-t-on pas à dire que la beauté singulière d’un cavalier, c’est sa monture. Cette image conjugue la grâce, l’élégance, la race bimbo russe qui transforme sa noblesse en demie noblesse, le sexe est toujours le cerveau de l’instinct.

Mais, faisons fi des critiques, et regardons ce spectacle d’un cavalier qui a la chance de ne rencontrer aucun migrant à chaque coin de rue. On prétend que le cheval est un animal de luxe, il ne s’habille pourtant qu’avec des bretelles. Je regarde toujours le monde non pas avec ma vision de l’œil, mais avec ma vision de l’esprit.

Anonymode

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