CARTIER UN RUBIS CUBE

Un « rubis cube » dans le palais « ni pont » du Paris de la mode où, pour la circonstance, le joaillier avait sorti son gros cube pour une expérience sensorielle nous dit-on. Un cube de verre planté devant un palais glacial qui me donne toujours le « hockey ». Un plan cube par la maison Cartier, c’est comme des pantoufles : on est bien dedans, mais on ne sort jamais avec me confit la Baronne de Flaten-Suspect, qui, pour les odeurs, s’y connait, ainsi que pour les horreurs d’ailleurs. Un «OSNI» (Objet Sentant Non Identifié) nous dit la marque Suisse, un nuage pour de riches visiteurs et employés anonymes qui se pressent pour faire la queue devant ce dés géant, un pari sur un parvis de Paris.

Une olfaction vecteur d’émotions et de sensations ! Durant la FIAC, la marque ne ménage pas sa peine pour apparaître, défiscalisation oblige. C’est une idée sulfureuse un « Cube Bulo Nimbus » une usine à gaz pour Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme ».

Les riches clients, venant pour la FIAC, doivent être captés pour cette copie de contre ‘faconde’, un nuage de rêve pour le nouveau « nez » de Mathilde. Après la cloche de verre, un « rubis cube » c’est de bon aloi, n’est-ce-pas ?

A la frontière de l’art, le groupe de luxe helvétique nous donne un parallélépipède à six faces carrés égales pour un parterre de people qui, eux, sont plus égaux que les autres et moins transparents que d’autres. Ils font la queue pour la première fois de leur vie, tous au carré, mais chez Cartier on ne fait pas la queue car cela pourrait être assimilée à une partie carrée. On parlera plutôt d’une procession de clients, une très grosse « procession » ; celle des plus riches de la planète, là où le chemin de l’ignorance est pavé de bonnes éditions.

Anonymode

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