C’était autrefois un calendrier qui ne supportait pas la contestation, mené de main de maître par le grand Jacques et son cerbère, la Banquise Underwood, plus proche de l’attachée peste que de l’attachée de presque !
Des gens peu banals remplacés par une polonaise qui n’y entendait rien à la création et qui, avec sa copine, Ignorance Sure transformera l’image de la mode en un vieux pot de mayonnaise provenant de l’ex-URSS. Ce calendrier, qui était un point de repère pour la profession, n’est devenu qu’un repère de « gredins ». L’artistique a été remplacé par le flou artistique entretenant en général une confusion des genres et ne donnant plus aucune information sur les nouveaux créateurs ainsi que sur les nouvelles tendances, mettant ainsi en exergue seulement les derniers courtisans et florentins qui viennent avec leur brosse à reluire entretenir leur tendinite de l’épaule.
Un calendrier couture lâché aux « Instagramuses », qui, par leurs commentaires en 140 caractères, clabaudent et à des journaleux bretons qui, sans aucune légitimité, injectent leur méconnaissance de la profession par des réflexions de palefrenier : « je panse donc j’essuie ». Ainsi, les dirigeants, tout aussi peu légitimes, se trouvent conforté par une spirale infernale de mauvais, qui, de toute façon, ne posent pas de problème puisqu’il y a toujours plus mauvais qu’eux.
Je regardais avec curiosité ces faux galeux avec leur tête de comédien, des regards tendus, des lèvres en minaudière crispées, qui vous regardent rarement en face, des sortes de prêtres cabotins de vieilles filles, regardant la grande nébuleuse qui ne sait rien et veut voler avec son coucou dans l’espace. Un calendrier, comme un brouillard londonien, toujours plus intense afin de le faire disparaître derrière leur ego, et celui-ci devient un calendrier plus annale qu’annuel. Merci à ces philosophes adeptes du Blaise Pascal, eux et, non pas du baise Pascal. Marrant, non ?
Anonymode