ELIE SAAB BLING BLINDE

« Paris est une Fête » c’est le titre de la présentation d’Elie Saab pour 2018 ; un défilé avec un peu plus de plumes que d’habitude. Espérons au final que nous ne les aurons pas dans le fondement. Des robes diaphanes et des bijoux inspirés de « l’Art déco », que le libanais ne connait pas personnellement, mais il en a souvent entendu parlé, les « Arrhes des Cons ». Une couture pour ceux qui cherchent leurs tenues pour les prochains « Wall of Fame » de la société du bling bling. Et, c’est avec une seule arme que le couturier crée, un balai qu’il porte, d’ailleurs, comme une épée et racle le ruisseau infatigablement. Toujours embêté devant une porte où il est écrit « il y a quelqu’un ». copain impénitent de la Baronne de la Cystite : « à vaincre sans baril, on triomphe sans boire ».

Le Libanais, le plus convenu de la Fashion Week, et dont les modèles habillent souvent les Baronesses et « Vuittontesses’ de la capitale du pays d »Hariri, Fifi, et Loulou ». La baronne, très adepte de la Saab mania, avait pensé au début de sa carrière qu’il était designer Suédois de son état, ayant vu la marque de sa voiture : une Saab 900.

Les plus belles beautés périmées s’étaient données le mot, engoncées dans leurs robes enfilées avec des chausse-pieds. Elles se collent les unes contre les autres, et pour certaines, ayant leur photographe personnel pour que ses voisines mortes de jalousie pensent qu’elles sont connues et reconnues, des cervelles tétraplégiques de la pensée alignées en rang d’oignon de durillon. Un ramassis de « fleurs tannées » depuis longtemps, minaudant comme des sacs en boîte, plus proche d’une congrégation de synode qui aurait jeté son dévolu sur une école maternelle laissée sans surveillance.

Elles ont toutes pognons sur rue et le spectacle, comme d’habitude, est plus dans la salle que dans « l’assiette ». Heureusement, car, vraiment à part le silicone, rien à manger, seulement de la « silly conne valet ». Si Paris est une fête, à contrario du couturier, moi je n’étais pas à la fête. Elie Saab, j’ai pensé une petite tour d’ivoire dans la nuit, la plus ténébreuse. Personne n’est parfait !

Anonymode.