La prestigieuse maison Dior vient de dévoiler son nouveau grand féminin qui porte le nom de « JOY », pas si nouveau que cela d’ailleurs, car en reprenant le si mythique patronyme lancé par Patou en 1930, Dior invente un nouveau concept : le plagiat de lui-même. Bonne idée ! un Joy pour Dior, tant pis si le nom est déjà pris, nous achèterons la marque se dit le prince du Luxe et peu importe le prix pourvu que l’on ai l’ivresse. Le rachat de la maison mère de la marque Joy fera l’affaire du félin homme d’affaires, une dépense minime car même si le parfum ne marche pas, les investissements seront remboursés dès les premières ventes. Un calcul savant qui ne sera par une pierre dans les reins de la petite montagne, le Montaigne du Luxe.
La « joy » pour un patron, qui gagne un million d’euro par minute, il y a de quoi être joyeux. Si Dior me l’avait demandé, j’aurai donné cette prose pour ce nouvel ode à la Joie. La Joie est un sentiment particulier pour une interprétation olfactive de la beauté fragile, le charme invincible qui emporte le désir, sous le feu d’un baiser quand notre flacon va frémir de sensualité sous les doigts experts de ma maîtresse. Un éclair de vie est une étincelle qui brûle vos cœurs étonnés comme un souffle d’amour au travers de votre poitrine, un flot de bonheur vous tenant suspendu, et là, aux pieds de la Beauté lorsque le nez divin vous enivre éperdu de son parfum clair et généreux, c’est une joie de plaisir infini.
Mais sa senteur boisée florale sur ma blonde lui donne une « Allure » à la « Gabrielle Charnel ». Saupoudré de quelques notes légèrement fruitées comme celles de « Gaby, La Magnifique », vous voilà plongé dans le nouveau « Joy » de Dior. Une fraîcheur en tête avec une pincée d’agrumes dans un halo d’Hedione, un cœur de jasmin et un fond boisé musqué lui donne véritablement une grande « Allure « .
Anonymode