GUCCI, ÇA C’EST PALACE !

C’est comme si l’on avait voulu mélanger en littérature, Alain Finkielkraut, Yann Moix et Michel Houellebecq, un savant compost pour créer une collection nauséabonde que personne ne portera en l’état. Si vous regardez séparément chaque pièce, les sacs indépendamment des tenues, celles-ci doivent pouvoir se vendre. Gucci et son concept de « New Look Androgyne » de 2019, bien dans notre époque paraît-il, fera-t-il le « beurk » sur les réseaux sociaux ?

Si la vision du créateur n’était pas assez étendue et qu’il ne voyait pas tout l’ensemble, ce qui était à sa portée, mais seulement de la spéculation de son cauchemar déformé, il est vrai que le Parnasse de la couture a tant de roquets que pour meubler la ménagerie, un perroquet de plus ou de moins ne fait pas de différence.

Nous appelons ça un couturier ! Un furieux disloqué perdu dans les méandres de Dédale, et en le nommant par son nom, cela n’est pas injure, car on pourrait le braire. Le gourou de Gucci, Alessandro Michele, a choisi le Palace des nuits parisiennes, les plus sulfureuses des années 80, qu’il n’a jamais fréquenté compte tenu de son âge. Voilà ce « Tartarin de ta race con » d’Alphonse dadais , qui mélange tout et n’importe quoi, que je haïrai davantage si je ne le méprisais moins. Sur la musique de Maria Callas, « Il Trovator », traduisez le troubadour, nous n’avons vu que le trou du culte sans fond.

Je ne vois rien dans ce grand talent qu’un bric à brac de mode, une vêtementerie bazar de style « Kilo Shop » de fringues pour une des marques les plus emblématiques de la planète. Le pauvre diable pétri d’orgueil, conséquence d’une contradiction quelconque et d’une erreur de la nature, un maître glandeur des eaux usées du dessous du Palace, un « Privilège » !

Anonymode

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