VUITTON BOURDONNE

Vuitton a choisi son showroom au cœur de Paris. Celui-ci sera la vitrine de l’entreprise où l’on mettra en scène une sélection de produits dans le but d’éveiller l’intérêt des futurs clients et de les séduire pour leur donner l’envie d’acheter. Un showroom privé, que Vuitton prépare, se situera à l’angle de la rue des Bourdonnais, (ou les marchands d’étoffes de soie, d’or et d’argent avaient pignon sur rue au 16 eme siècle) et de la rue Boucher non loin du Cheval Blanc « d’Henry Cadre » et futur hôtel, fleuron de la marque.

C’est dans un dîner Parisien où les indiscrétions se font légion au fur et à mesure que ces dames usent et abusent du vin servi, qu’une petite phrase glisse pour finir par se faire news : « Nous moutons « Rothschild » un showroom dans une rue du premier arrondissement, dans une ancienne boutique Darty, là où autrefois les Bobos du quartier venaient acheter leur blender pour agrumes en folie qui détoxiquent à volonté l’alcool enfourné à grand renfort de caviar, qui, à la louche, comme tout le monde le sait, est toujours bien meilleur. »

« Il est intelligent entre guillemets ! » me dit ma voisine proche du Seigneur des Arnault pensant que cette remarque resterait en catimini (ma voisine adore les voitures italiennes !) dans ce beau dîner de « Burons », le jour de l’Epiphanie, entourés de rois nazes qui roulent des méninges comme roulerait le vélo à moteur de Sarkozy autour de Longchamp pour impressionner Michel Hélicoptère.

Son mari qui ne dit mot ; cocu notoire, que je définirai comme un entier qui partage sa moitié avec un tiers. Bref, un secret de polichinelle pour un futur bric-à-crack du monde dans lequel nous Vuitton. Du meuble au service à caviar compris, voilà une indiscrétion à mettre dans toutes les oreilles de bimbos qui sont les souches originelle de la connerie et qui suivent la marque sans répi. Les réussites finissent tôt ou tard par devenir des échecs et les échecs, des réussites. Mais les riens du tout ont tendance à rester des riens du tout.

Anonymode