DIOR SAUVAGE ET TIPI QUANTI

Voici une nouvelle qui est passée sous le voile noir de mousseline de la mode ! En effet, le parfum Dior, fin août, supprime sa nouvelle pub pour « Sauvage » après des accusations de racisme. Le spot publicitaire, mis en avant à grands frais, s’inspire de la culture Amérindienne et « Tipi quanti » ; « une tente » dans la couture. It makes sense!

C’est vendredi 30 août quand personne ne lit internet et où toute l’intelligentsia parisienne reprend la route de Paname que Dior s’est retrouvé au cœur d’une polémique dont l’enseigne de luxe se serait bien passée. En cause : la nouvelle publicité pour le parfum “Sauvage”, dont l’égérie est l’acteur Johnny Depp. Un spot, qui voulait évoquer “un voyage authentique au plus profond de l’âme Améridienne, » sauf qu’à lire les avis des internautes, après la mise en ligne de la réclame, c’est surtout le racisme qui a été retenu!

Un membre d’une troupe de comiques « Trumpiers » américains aurait même déclaré : “Utiliser des indigènes américains et leur culture pour promouvoir un parfum et l’appeler « Sauvage » est une erreur grossière ». Dior serait accusé d’une appropriation culturelle !!!

Alors, imaginez, si la méduse de Versace volée au Louvre avait été interdite pour appropriation culturelle ! « Un radeau qui coule… me voilà médusé ». Mais, imaginez, si Disney avec Pocahontas avait été accusé pour les mêmes faits ou John Galliano qui avait habillé un mannequin célèbre en indienne de « supermarché », pire encore, les drapés de Madame Grès attaqués par les Grecs pour plagiat des sculptures de Callimachos qui dans l’Antiquité étaient reconnues pour la virtuosité de ses drapés, ou encore Louboutin vilipendé par Louis XIV pour plagiat car la semelle rouge était exclusivement réservée pour les Rois et les princes !

Voilà ce qui prépare notre société : un monde muet et paralysé par la peur. Je n’ai pas l’habitude de faire de cadeaux au Seigneur des Arnault mais, cela dépasse les bornes, un faux procès dans une pâle affaire d’argent non versé au peuple Amérindien qui veut une part du gâteau de Johnny Depp, qui n’est, d’ailleurs, même pas Amérindien, mais, par contre, qui a « pognon sur rue ». La définition du dictionnaire réfute cette maxime : « Sauvage qui vit à l’état naturel, en dehors de toute influence humaine ». Je doute que les Amérindiens vivent avec leurs Casinos en dehors de l’influence humaine ! Non ?

Anonymode.