FOURNIÉ OU LES ANNÉES 50

Julien Fournié n’est jamais aussi bon que quand il donne son travail sur la mode des années 1950. Il avait déjà fait une collection sur Hollywood à l’oratoire du Louvre qui était de toute beauté.

Mais il vrai que, dans ce contexte d’après-guerre, justement en 1950, il y a une floraison de Maisons de Couture, et que la femme n’a qu’une envie après les différents conflits en Europe, c’est de reconquérir sa féminité ! Alors, après la guerre de la Covid-19, que Macron nous a annoncés, voici l’après-guerre pour Julien Fournié et cela ne pouvait être qu’un rappel aux années 1950.

La guerre est finie et le masque aussi, et le meilleur moyen de l’oublier, c’est de s’habiller de nouveau ! On fait table rase des uniformes du confinement, des pièces trop prêt du corps pour le vélo, et des pénuries de textile. Les femmes n’ont qu’un seul mot d’ordre : être féminine ! Pour se faire, deux maisons phares s’affrontent dans le cœur, ou plutôt sur les courbes des femmes : le tailleur rock de Chanel « rock collection » contre la robe glamour de Julien Fournié à la Maryline.

Pourtant, le créateur phare des « fifties » serait plutôt Christian Dior. Il a habillé toutes les femmes de la haute société de l’époque avec son « New Look » (comme le nommera Carmel Snow du Harper’s Bazaar) mais Maria Grazia n’y avait pas pensé en exhibant sa collection de poupées portée par deux grooms des hôtels de LVMH, faisant ainsi un clin d’oeil à la période 39-45, qui circulait dans le monde entier pour représenter la Haute Couture Française. Il faut dire que les années 50 sont les années glorieuses de la Haute Couture parisienne ! En effet, durant les 6 années d’après la Seconde Guerre Mondiale, toutes ces Maisons de Couture, qui avaient arrêté leur activité, reprennent de plus belle ! La confiance dans l’optimisme général qui caractérisait la fin des grand conflit encouragea la prolifération du mouvement moderniste. Alors, pourquoi pas maintenant ? Merci à Julien Fournié de nous l’avoir rappelé.

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